WARCQ existait
déjà
du temps de César ; les origines de WARCQ apparaissent
vers 850 avec l'arrivée, dans l'isthme marécageux
(WARCQ
à cette époque), d'un chef de bandes
appelé
GUERLASCHE qui s'établit sur la Salmonne (Sormonne) et pilla
les
environs. Lui succèdera son fils HERLEBALD en 900. A
l'embouchure de la Sormonne, il édifiera la Tour du
Guetteur.
Son fils GHARIN au
Bras-de-Fer lui
succèda. Il reconstruisit la Tour de Garde
détruite lors
d'un Siège et édifia tout autour une forteresse
faite
de pieux et de fossés, rendant inexpugnable ce bout de terre
tant convoité par ses rivaux. GHARIN meurt à la
bataille
de Péronne en 960.
OTHON, Comte de
Vermandois,
assiège le fort de WARCQ et s'en empare en 960.
Il transforme WARCQ
en une
véritable forteresse, l'ennemi éventuel devant
franchir
outre les deux rivières, de nombreux fossés et
ouvrages
de palissades.
Fatigué
des exactions
d'OTHON, l'archevêque de Reims ADALBERON, doit mettre le
siège devant WARCQ et grâce à un
heureux concours
de circonstances, découvre un gué qui lui
permettra
d'arriver aux premiers remparts. WARCQ est incendié et
détruit en 971. Il se relèvera rapidement de ses
ruines,
et sous OTHON 1er, devenu comte de Chiny (980), WARCQ sera
entouré d'épaisses murailles et de tours dont
certaines
existent encore, tout au moins en partie.
Dans les
siècles suivants,
WARCQ deviendra un centre important : Ville, Comté,
Châtellenie et Prévôté. C'est
qu'il y avait
un bureau de talonnage des mesures usitées tant à
Anvers
qu'à Amsterdam, on y venait du Royaume des Pays-Bas pour la
vérification des mesures.
Au XIVe
siècle,
WARCQ passera du Comté de Chiny au Comté de
Rethel.
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